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tralalaland

18 juillet 2013

<3 <3 <3

 

 Ce matin en me réveillant de ma longue grasse mat, j'ai allumé mon teléphone et une petite enveloppe est apparue. A voir qui m'avait envoyé ce message, mon coeur n'a fait qu'un bond.

Le message commençait par "plus rapide que le royal baby". Suivi d'un prénom, d'un poids, d'une taille.

Un bébé.

Le bébé de ma copine blonde fluo qui parle trop fort et rigole pareil. Qui disait "j'ai 9 ans 3/4" quand on l'a connue et que j'ai rejoins en Inde parce qu'un jour, allongée au Pharo, je lui avait dit "si tu vas là-bas je viens te voir".

Son bébé à elle.

Elle qui m'a offert mon premier rôle de témoin, avec qui j'ai parlé de loooogues heures de mecs, qui m'a donné envie d'écrire un cahier et avec qui j'ai passé le plus de nuits blanches à refaire le monde.Elle.



Depuis ce matin, j'affiche un sourire niais et checke des sites avec de tout petits habits et de jolis doudous.
Au téléphone avec mes amies, on parle prénoms et décos de chambre d'enfant.
C'est fou comme il passe vite, le temps..

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30 novembre 2012

**

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Me faire réveiller par la fraiseuse, par le bip de recul du chasse-neige, par les coups de dyamite dans la montagne, le ballet incessant des chasses-neige, le bruit insupportable de leurs chaines sur le goudron, les traces de pattes de chien, faire attention à chaque pas de ne pas glisser, les branches des arbres qui plient sous le poids de cette première grosse chute, déblayer la voiture, gratter la glace du pare-brise, oublier encore une fois les essuies-glace, hésiter chaque matin entre les ugg et les sorel, les stalactites qui se forment sur le bord des goutières, les copains qui reviennent un par un, le compte à rebours du premier jour de ski, le bruit des pas dans la neige, le bruit des pas dans la neige, le bruit des pas dans la neige..

 

                                                                              Voilà ça y est, l'hiver est là..

27 septembre 2012

**

 

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Samedi.
l'entrée sur Marseille. Summertime dans les oreilles, un immense arc-en-ciel en face de moi qui transperce le gris sombre du ciel. Welcome Home.
C'est bon de se sentir chez soi.


Dimanche
A peine levée me faire manger les jambes par les moustiques tigres ah oui c'est vrai, j'avais oublié, les couvrir jusqu’aux pieds pour ne pas me les faire dévorer.
La maman de F. a enfin réussi à mettre son fils à la porte mais c'est mon bébé ça et qui voudrait que je l'épouse. A vrai dire c'est jamais avec les mamans que ça coince.
Mais comment on fait pour être une maman (bon ça déjà) aussi cool, vive et rigolote?
Moi grande je veux faire même maman qu’elle.
Et F. toujours sympa ah c’est une tenue pour déménager ça !
Bloquer une rue, se faire insulter, porter des trucs super lourds un étage plus haut, exploser un petit vase, demander mais c'est quoi un samovar? (à part un personnage dans la Belle et la Bete, bien-sûr!)

Je n’ai pas très envie qu’ils partent et qu'ils mettent un océan entre nous alors pour saluer Copine, son amoureux et ma filleulette, je passe, je papote, je bisoute et je m’en vais. Les aurevoirs c’est vraiment trop moche.

Les repas au resto du dimanche soir avec ma Assos à refaire le monde. mais des repas comme ça il faudrait qu’ils durent 3 jours. Doux rituel qui fait que rien que pour ça je pourrais retourner vivre à marseille.


Lundi.
Prendre le métro sous la pluie et aller chez le dentiste avec mon papa comme à 10 ans et avoir peur des bruits de fraises comme à 10ans.
Refuser des invitations parce que non désolée, j'ai déjà un truc prévu lundi soir et voir que l’heure tourne et que mon téléphone reste muet et le sien aussi. putaiiiin j’en étais sûre, le con.
Me glisser sous ma couette en lisant les vieux livres qui trainent dans le studio depuis le lycée.
Recevoir un texto à 1h du mat, me rhabiller (ou pas) et traverser la ville. Demander à chaque intersection je vais où là? parce que dès qu'il y a quelqu'un dans ma voiture, je ne sais plus les chemins dans marseille.

Se poser à la plage. Parler, parler, parler. de l'inde, de l'inde, de l'inde. des nuits dans les trains, de la petite Claire recroquevillée dans une housse de couette pour échapper aux cafards soit-disant mangeurs de tympans, de notre course effreinée et discrète dans les toutes petites rues un soir à Bénares pour échapper à 2 monsieurs beaucoup trop bien habillés pour ne pas être suspects.
Et recevoir un texto, à cet instant précis, du garçon qui courait à mes côtés ce soir-là.
C’est étrange, parfois, la vie et ses hasards.

Les rats la nuit qui grouillent là où les baigneurs le jour posent leurs fesses.
le rat qui vient dans ma direction quand V. jete son sac de domac dans la poubelle. Aaaaaah!
qu'est ce qu'on disait déjà?
ah oui, pourquoi je m'appelle  Claire? alors que c'est franchement le prénom qui me va le moins bien, de la sage-femme qui demande à mes parents  vous êtes bien sûrs, Claire, avec tout ces cheveux noirs là ? à la personne que je suis maintenant. Claire.. Claire.. Claire.. Embrouillée plutot, mais Claire pas vraiment.

On joue à moi je suis une touriste et toi tu veux me montrer un super joli endroit et on fini à Notre Dame de la Garde. c'est tellement cliché mais tellement beau, la ville un peu endormie de 3h du mat et la rumeur qui s'en échappe.
Et parler des rêves qu'on a ou pas, avec cette vue là.
les gens qui ont des rêves sont bien plus en avance que nous, que moi. ah mais ça c'est sûr. ils ont une force qu'on n'a pas.
Et là, la seule chose que je suis sûre d'avoir envie de faire, là maintenant, dans ma confiture de cerveau, c'est partir en voyage, même en Europe, même pas loin, et m'asseoir à la terrasse d'un café pour écrire et raconter un pays qui n'est pas le mien.


Mardi.
le soleil qui réchauffe et les jambes nues. ça change.
L'école de mon Papa, qui a changé, et dans laquelle il n'est jamais allé.
Je rigolais comme d’habitude, avec V. comme d'habitude, sur le parking de l'école, mais quand il a fallu rentrer et dire je suis la fille de Mr B j'avais comme un poids entre les côtes.
Et cet air géné que prennent les gens en parlant de lui. vous lui ferez de gros bisous, on pense beaucoup à lui
Et ce casier qui déborde avec son prénom sous lequel il y a écrit directeur.
Et pour sortir me perdre dans l'école de mon papa. me perdre. dans l'école. de mon papa.
Tout ça ça serre le cœur et trouble les yeux.
Mais quand je suis enfin dehors, il y a V. hilare au téléphone assis en vrac sur le trottoir.


Et rentrer faire mon sac. et faire le chemin inverse, et perdre des degrés, et prendre de l'altitude.

C'était bien ce weekend, à bientôt Marseille..

 

 

26 septembre 2012

DOUZE

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Françoise- Laure Adler // Le sari rose - Javier Moro // Chroniques - Bob Dylan // L'usage du monde - Nicolas Bouvier // Le second souffle - Philippe Pozzo Di Borgo // Métamorphoses en bord de ciel - Mathias Malzieu // Un jour - David Nicholls // L'écume des jours - Boris Vian // Journal - Helene Berr // Un indovino mi disse - Tiziano Terzani // Mon évasion - Benoite Groult // Tout ce que Joseph écrivit cette année là - Patrick Cauvin

il y a douze livres entamés au chevet de mon lit. DOUZE. il va falloir penser à se reconcentrer 2 minutes et à arreter de papilloner là je crois.

18 septembre 2012

**

je ne sais plus écrire.
Mais "savoir" au sens belge.
Comme quand ils disent "savoir" comme nous on utilise "pouvoir".
Mais dans ma tête de française, ça fait un mix, à mi-chemin entre "savoir" et "pouvoir".
Pour le blog et mon inaptitude à écrire, ce mix va très bien.

Pourquoi?
alors que j'écrivais sans aucune retenue, sans me poser 12000 questions à la seconde, sans raturer virtuellement, sans effacer.
pourquoi maintenant je n'arrive pas à aligner 2 phrases sans faire revenir le curseur vers la gauche?

je suis là mon ordi, avec l'envie d'écrire et de raconter les petites choses insignifiantes de mon quotidien et je n'y arrive pas.
j'ai le cerveau engourdi, ou qui va trop vite, ça dépend des moments.
là par exemple, j'ai 3 onglets ouverts, et j'écris 3 artcicles en même temps, parce que sinon, je digresse trop, je pars trop loin et ça devient chiant à lire et impossible à comprendre, même pour moi.
et plus je rature et plus je glisse de mon canapé, comme affligée par moi-même de mon incapacité à écrire la moindre ligne.

Pourtant c'était bien, quand je remplissais des pages et des pages de blogs, et que mes copains souriaient en lisant les bétises que je déblaterais ici.

Dieu du stylo plume, si tu passes par là, souviens toi de moi.

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6 avril 2011

365 jours de quart de siècle

 

L’année où je suis partie de chez moi sans vraiment y penser, juste en fermant la porte derrière moi
L année où j’ai quitté la fac avec rien d autre que de jolis souvenirs, une belle histoire d’amour et des chouettes copains.
L’année où j’ai été témoin au mariage de Marie, mon petit bouchon blond
L’année où j’ai payé mon premier loyer
L’année où je suis encore partie à Rome 2 fois
L’année où j’ai fait un trop chouette voyage avec eux
L’année où j’ai fêté plein de fois mon anniv
L’année où j’ai vécu en coloc

L’année où j’ai touché mon premier salaire à 4 chiffres
L’année dans laquelle, de 20 à 23ans, je pensais avoir mon premier bébé

L’année où je suis partie en vacances avec ma grand-mère et mon papa.et où ça m’a plu.
L’année dans laquelle j’ai démissionné
L’année dans laquelle j’ai quitté mon mec
L’année où L. a décidé de se marier avec S. genre 2 mois après être sortie avec lui
L’année où je suis allée en Suisse, acheter des chaussures avec un prix à 3 chiffres

L’année où j’ai mangé des escargots pour la première fois
L’année où je ne suis toujours pas sortie avec des français
L’année où j’ai payé 500 euros de forfait saison tout en pouvant continuer à vivre le reste du mois
L’année où on m’a envoyé des fleurs au taff
L’année où V. et moi on a revu A.
L’année où j’ai reçu mon papa CHEZ MOI
L’année où je me suis faite 2 supers copines, en parlant italien à une de mes clientes
L’année où Nine et moi avons vécu ensemble

L’année où je ne peux plus boire de mohitos
L’année où J. a décidé de faire une année de philo en plus de son taff
L’année où F. a lâché les lettres pour le médical

L’année des branlettes mentales de C.
L’année où F. et moi avons gagné notre paradis
L’année où Petite Poneytte est partie étudier loin de nous
L’année où je suis partie vivre aux 2 alpes
L’année où j’ai aidé V. a déménager et à s’approprier son appartement de bourge ;-)
L’année de 2 tatouages
L'année où j'ai habité avec la seule italienne des 2alpes qui ne parle pas italien!
L’année de mes derniers baby sitting, mais on peut dire que j’ai fini en beauté
L’année du mariage de M. et S.

L’année sans fête dans la Taverne
L’année du diplôme de ma Lolo
L’année du squatage de Zion ac C. à Rome
L’année où j’ai pleuré dans les bras de V. parce que j’avais peur de partir à Thonon
L’année où je me suis pris une cuite au champagne
L’année du rêve prémonitoire de la grossesse de K.

L’année du retour à La Goudalie, moi en pleurs dans le parc enneigé
L’année où c’était different avec V.
L’année où j’ai presque oublié l’existence du blog
L’année des nouveaux copains italiens

L’année où j’ai eu peur en avion

                                                                                                                                                      L'année de mes 25 ans.

To be continued..

30 novembre 2010

Grandir

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Un soir tu rentres chez toi, et sur tes doigts: rien.
ton pouce et ton majeur qui ont passé ces dernieres années, bleus, dès 8h du matin, sont parfaitement propres.

Et là tu comprends.
Tu es devenue grande.
Tu n'as plus de potes de fac, mais des collègues, tu vas chez Ikea choisir un fait-tout pour faire les pâtes, et tu t'empresses de rentrer chez toi pour le tester.
Certains de tes potes se marient et font des gosses, même K. qui étaient un peu notre bébé au lycée s'y est mis aussi.
D'autres (souvent les même en fait) achetent un appart, signent un cdi.

Toi à ce mariage, tu t'es mis une race monumentale et même que le lendemain, tu es restée allongée sur le hamac du brunch tellement longtemps que quand tu t'es levée, il a craqué. et quand tu as compté le nombre de verres que tu avais bu avec ton acolyte de la soirée, il a fallu changer l'unité de mesure, et passer en nombre de.. bouteilles.
Ce même jour d'aout, une autre de tes meilleures copines du collège mettait au monde son fils, pendant que toi, toujours la même, tu perdais la fleur qui était accrochée à ta robe parce que tellement t'étais bourrée, tu t'es pas rendue compte qu'elle est tombée quand que tu dansais, subissait les lacs du Connemara, accrochée aux bras de pleins d'autres gens, dans le même état que toi..

A un boulot fixe et "dans une bonne boite" (dixit les plus de 50 ans), tu préferes aller passer une saison dans une station de ski où il est possible que pendant la journée, tu n'ais même pas le temps d'aller faire pipi, mais où tu pourras parler ta langue préférée au monde et rencontrer des tas de gens.
Tes parents hurlent et la seule chose que tu as à leur répondre c'est "mais j'ai envie de faire ça".
25ans qu'ils t'apprennent à être curieuse et là, ils sont pas contents parce que tu prends pas le chemin que eux, voudraient pour toi, parce que justement, cette même curiosité qu'ils t'ont mis à l'interieur de ta tête te pousse à aller voir ailleurs, si par hasard, l'herbe n'y serait pas plus verte..

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Mais comment font les gens qui signent des cdi,achetent un appart, décident de se marier (rayer la mention inutile) pour savoir qu'ils font la chose juste?
Comment font ils pour savoir que demain, ils ne passeront pas devant l'agence immobiliere qui est juste en bas de chez eux, et que l'appart de leur rêve ne les attendra pas,là, en 3 photos prises à contre jour?
Ou qu'au détour d'une soirée, ils ne rencontreront pas la personne qui leur fera voir celui/celle à coté de qui ils se couchent tous les soirs comme un vulgaire minable ininteressant?

Je vous embrasse mes petits poulets.

5 novembre 2010

Le week end doudou

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Partir pour marseille-attendre le car fébrilement-prier très fort qu'il y ait encore de la place dedans-débarquer comme des survivants, à Lyon dans un bordel innomable-Monter dans le tgv bondé et avoir une place libre-écrire le temps qui passe dans mon cahier-échanger des textos stupides avec ma chef, coincée à la gare-l'excitation de retrouver ma Prin d'amour, toujours fidèle au poste-et le Domac de la night-se raconter les derniers potins-dormir jusqu'à ne plus être fatiguée-se réveiller sans sonnerie-appeller V. et le réveiller-proposer des pains au choc en échange d'excuses-partir de chez moi trop pressée et croiser un bout de ma famille cachée derriere un immense tas de bois-papoter 2 minutes avec eux et me faire inviter à manger le lendemain-se rendre compte qu'il est super tard pour les pains au choc et proposer un vrai repas de midi à base de.. poisson pané que je déteste!-aller à marché plus et bien rigoler avec le vendeur-avoir une tête de merde et s'en battre le flanc-affronter une ville plus que crade-faire attention de ne pas glisser sur la boue d'ordure qui tapisse le goudron-faire une bataille de jus de citron-aider V. à faire les cartons de son déménagement-étrange sensation que de décrocher la déco de sa chambre où j'ai maintes fois squatter ces dernieres années-faire une playlist de déménagement-essayer de parler malgrè la musique trop forte-savourer ce huis clos après des semaines de chassé-croisé-sortir sous la pluie acheter un trop bon gouter-photographier des tas d'ordures où des gros rigolos ont écrit "miam"-attendre avec le chien stupide devant la boulangerie-avoir le coeur serré devant Ambroise Paré, en pensant à mon grand père adoré-manger cet énorme gouter en buvant du thé-dehors la pluie-se dire que cet aprem là est vraiment cliché-chercher mon collant-rejoindre 3 de mes 4 fantastiques en courant sous la pluie-notre resto-notre table-et toujours la musique d'ambiance nulle à chier-essuyer leurs blagues douteuses-essuyer leurs blagues douteuses et légitimes-écouter leurs discours qui ne finissent jamais sur la musique, la musique et parfois même, la musique-oui mais la musique classique, c'est pas le nom exact-se mettre à jour des dernieres nouveautés-et le stage-et Paris-et A.qui a la moitié de prénom d'une reine de France-observer J. pendant qu'il lit mon précédent post, sur lui, entre autre-être fiere de moi de l'avoir touché par mes mots-rentrer et m'endormir avec le bruit de la pluie-me réveiller le lendemain avec le bruit du déluge-traverser le jardin pieds nus pour vérifier l'étanchéité du studio-aller manger chez le bout de famille du tas de bois-vouloir aller au ciné-comme la plupart des marseillais en ce dimanche pluvieux-atterir dans le quick aux allures d'oktoberfest-manger des churros dégueus et en avoir la nausée pendant 3 jours-décider d'aller voir un film chez F. et finir par jouer au Scrabbles en buvant du thé et en écoutant de la musique (ou du bruit?!)-"je t'emmerde jusqu'au fond du cul" trop classe le mec!-"moi quand on me parle de couilles, j'en ai des frissons" pas mieux la meuf!-retrouver V. dans son nouvel appart (de bourge!!)-aller chez l'indien du coin pour acheter une biere et se prendre une claque d'Inde dans la tête-les bindiiiiiiiiiis!-faire le tour du propriétaire de ce chouette appart perché-"j'espere que cet appart cache pas un truc horrible"-"un fantome?"-rentrer sous la pluie encore et toujours-aller voir mon Papa après taaaaant de temps-retrouver mon livre chouchou de Terzani que je croyais avoir perdu-acheter mon billet de retour et parler pendant 30minutes avec le mec du guichet-"ne renie jamais tes diplomes"-t'inquietes!-rentrer faire mon sac-repartir pour la gare-le coeur plein de cafards-arriver à l'appart et être dans mon lit 5 minutes plus tard.

                    Ce fut un joli week end.. Merci

 

14 octobre 2010

Mes 4 fantastiques

J'aime les écouter parler politique et musique et litterature et films et musique et David Bowie.
J'aime partir en voyage avec eux.
J'aime regarder les hommes qu'ils sont maintenant alors que je les ai connus petits garçons.
J'aime pas quand l'un d'eux ne va pas bien et que je me fâche très fort.
J'aime quand on se rapelle nos souvenirs d'école.
J'aime qu' on se fabrique de nouveaux souvenirs ensemble.
J'aime pas ne pas les voir souvent, surtout depuis mon nouvel exil.
J'aime qu'ils soient chacun different de l'autre.
J'aime projeter des nouvelles aventures avec eux.
J'aime être la seule fille, mais j'adore Petite Poneytte.
J'aime les souvenirs de notre vie romaine.
J'aime les voir arriver tout classes au mariage.
J'aime passer du temps avec Eux.

Je les aime EUX, tout court en fait!

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12 août 2010

Tellement je suis niaise, tellement life is bioutifoul j'ai envie de te dire

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(Attention post trop niais. Venez pas dire que je vous avais pas prévenu!!)

Je crois que je suis trop observatrice comme meuf, des fois je tripe sur des trucs vraiment trop anodins, mais je tripe tellement que ça me donne envie d'en faire un post de blog.
Oui parce que des fois, je me souviens (j'aurais eu envie d'écrire "rappelle" mais n'étant pas sûre de l'othographe, j'ai préferé éviter!) que j'ai un blog, qu'il est ici, que lui comme vous attendiez que je fasse quelquechose pour lui redonner vie.

Et donc ça se passe là maintenant tout de suite.

Des fois, je kiffe tellement des trucs qui se passe dans ma vie que j'ai envie de m'arrêter, de m'asseoir et d'observer pour kiffer encore plus, genre comme quand un rayon de soleil te donne envie de te caler sur un banc, juste pour le kiffer. (ah, toi ça t'arrives jamais, désolée mec..)

L'élément déclencheur de ce post de surkifage de life c'est une bétise.
Un truc que vous vous allez trouver nuuuuuuuuuuul, mais nul à un point affligeant.

Une amitié sur Facebook.
C'est con, hein?!

C'était hier, chez N., en bonne addict que je suis, j'allume l'ordi la tête dans le cul, direction facebook, quand je vois un petit "1" dans la partie demande d'amitié.
Ce petit un me fait un peu toujours raler, j'aime pas rajouter des gens juste parce qu'on a passé une soirée ensemble, mais bon, je jette un coup d'oeil, prête à râler "putain mais c'est qui encore lui?"

Et en fait non, pas du tout, ce "lui" était une "elle".
Une "elle" vraiment, mais alors vraiiiiiiiment inattendue.

Franchement vous allez penser que ce post sert à rien parce que je ne vais pas vous dire qui c'est, mais ceux qui me connaissent un peu trouveront tout seul ou me demanderont, les autres, bin c'est tant pis j'ai envie de dire!

Une fille que j'ai longtemps longtemps détestée détestée détestée (un peu comme vous en ce moment avec moi qui repête les mots pour leur donner plus d'intensité?! bon ok, j'arrete!).

Et puis petit à petit, il s'est imposé dans ma tête que cette fille m'a sauvé la vie, qu'elle l'a faite changer en un mode tellement radical et tellement positif que quand j'y pense, j'ai envie de lui faire des bisous. (oh mon dieu mais Claire a un coeuuuuuur!)
Vraiment.

Argh, je sais pas comment tourner ce post pour pas qu'il vire au sentimentalisme écoeurant, dégueu, visqueux, je me dégoute toute seule des fois, mais je vous jure que j'ai pas sucé un Bisounours ce matin!

Bref, on va dire qu'en 2 ans, je suis passée de la haine au Bisounours, et très serieusement, le Bisounours, ça fait du bien, ça fait tout doux dans ton bidou, et ça fait happy face sur ta gueule.

Est ce que la paix que je ressens maintenant vis à vis de cette histoire est proportionnelle à combien j'en ai chié pour ne pas y laisser ma peau quand c'est arrivé?
Oui, sûrement.

Je n'ai pas déversé des litres de larmes sur mes copines pour rien, je n'ai pas oublié d'aller en partiels pour rien, je n'ai pas eu l'estomac noué pendant des mois pour rien, je n'ai pas je n'ai pas je n'ai pas.. pour rien..

Hier j'ai rajouté S. dans mes amis Facebook et quand je vois son nom apparaitre dans ma liste d'amis, je vois le chemin parcouru, et.. je vais bien, merci. :)

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